Type de stage
Deux sujets de master complémentaire peuvent être envisagés : l’un destiné à un interne radiologue chargé de la partie de l’acquisition des données cliniques, un autre dédié à un ingénieur chargé de l’analyse du signal en collaboration avec la Société Supersonic Imagine.
Un master réalisé par un interne en radiologie, seul, est également envisageable car un soutien en ingénierie par le Laboratoire d’imagerie biomédicale et par la Société Supersonic Imagine est prévu.
La réalisation de ce master par un élève ingénieur seul est également envisageable car l’acquisition des données cliniques peut être réalisée par les médecins universitaires, impliqués dans la recherche du service de radiologie polyvalent et oncologique. Le traitement des Push est alors une opération d’ingénierie ultrasonore.
Date ou durée du stage
- 6 mois
Contexte
L’élastographie ultrasonore quantitative par ondes de cisaillement a montré sa valeur ajoutée en pratique clinique pour la quantification de la fibrose hépatique. Elle est également désormais très utilisée pour caractériser les tumeurs incertaines du sein classée Bi-Rads 3.
Par ailleurs, de nombreuses études ont montré qu’il était possible d’avoir des informations sur la dureté d’autres tumeurs prostatique, thyroïdienne ou hépatique. En pathologie hépatique, il a ainsi été montré que les tumeurs bénigne de type HNF apparaissaient beaucoup plus dure que les tumeurs bénigne de type adénome, que les cholangiocarcinomes sont les tumeurs malignes les plus dures et que les métastases étaient très variables selon leurs compositions de même que les CHC. Les informations, en particuliers concernant les tumeurs bénignes, pourraient être utilisées en complément de l’échographie classique et de l’échographie de contraste pour mieux caractériser les tumeurs hépatiques. Malheureusement, contrairement à la pathologie tumorale mammaire, l’enregistrement des valeurs élastographiques des tumeurs s’avère très fréquemment impossible en raison de l’absence apparente de transmission de l’onde de cisaillement au travers de la tumeur.
Les raisons de ces échecs fréquents, estimés à plus de la moitié des cas, ne sont pas clairement comprises actuellement.
La plupart des échographes fonctionnement en effectuant plusieurs « push » par exemple sur trois lignes ou sur plusieurs portions de l’image. On peut donc faire l’hypothèse que la localisation du point où est générée l’onde de cisaillement (en dehors ou en dedans de la tumeur) ou que le mode de génération de l’onde de cisaillement peuvent générer des résultats différents, que la taille de la tumeur par rapport au point de création de l’onde de cisaillement peut être importante.
Objectifs
Le stage consisterait à réaliser une analyse de la transmission des ondes de cisaillement au contact des lésions tumorales in vivo sur des acquisitions échographiques ultrasonore avec génération d’ondes de cisaillement selon différents schémas obtenus chez les patients porteurs de tumeurs hépatiques. L’idée serait de comparer les résultats obtenus avec les lignes de génération des « push », l’effet de la position de ces lignes dans ou en dehors de la tumeur, l’effet de la taille de la tumeur, l’effet de différents designs de génération de « push » du bas vers le haut, du haut vers le bas, avec différentes fréquences etc…
Nous disposons d’un échographe Supersonique Explorer qui permet de visualiser les « push » et d’un mode de recherche qui permet de travailler, en collaboration avec la Société Supersonic Imagine, sur les différents paramètres du push tout en restant compatible avec une utilisation clinique.
Lieux du stage
- Laboratoire d’imagerie biomédicale – 15 rue de l’école de médecine – 75006 PARIS – France
- Service de Radiologie Polyvalente et Oncologique – Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière Charles Foix – 83, Boulevard de l’hôpital – 75013 PARIS
Rémunération
- Gratifications de stage