! STAGE POURVU !
Type de stage
Stage de Master 2 / dernière année d’école d’ingénieur
Date ou durée du stage
Du 01/01/2026 au 30/06/2026
Contexte
Les vecteurs de principes actifs permettent de délivrer les traitements directement sur le tissu cible, réduisant ainsi les effets secondaires tout en augmentant l’efficacité des principes actifs. Les cellules immunitaires peuvent représenter un obstacle ou un atout pour l’efficacité de ces vecteurs. Elles peuvent en effet les neutraliser prématurément, empêchant leur arrivée sur la cible. Pour contourner ce problème, il est courant de recouvrir les vecteurs de polymère PEG (polyéthylène glycol), qui les rend « invisibles » aux cellules immunitaires. Cependant, une intolérance croissante au PEG a été observée chez certains patients, limitant cette approche.
Inversement, les cellules immunitaires peuvent être exploitées comme « véhicules » naturels pour transporter les vecteurs vers les zones inflammatoires associées à diverses maladies. Dans ce cas, il est crucial que les vecteurs soient spécifiquement reconnus et internalisés par ces cellules.
En conclusion, selon l’application médicale visée, il est essentiel de maîtriser les interactions entre vecteurs et cellules du système immunitaire afin d’optimiser leur efficacité tout en minimisant les effets indésirables.
Objectif
Le projet a pour objectif d’étudier les intéractions entre les macrophages et des vecteurs de principes actifs dévéloppé au LIB. On cherche à optimiser la surface des vecteurs pour qu’ils deviennent soit invisibles aux macrophages, soit préférentiellement détectés et phagocyté par ces macrophages.
Missions
L’étudiant étudiera la captation de ces vecteurs par monocytes, neutrophiles et lignées cellulaires (THP-1) via la microscopie à fluorescence et cytométrie en flux. Il évaluera également la cytotoxicité des vecteurs (apoptose, pyroptose) et leur impact sur la réponse immunitaire (profilage des cytokines, production de ROS, phagocytose). Enfin, pour améliorer l’efficacité des vecteurs, l’étudiant explorera la modulation des phénotypes cellulaires (polarisation M1/M2), ainsi que l’influence de la taille des gouttelettes (100–200 nm pour les nanogouttelettes vs 2–3 µm pour les microgouttelettes) sur leur captation et leur ciblage vers les sites d’infection.
Compétences
Le candidat doit avoir la capacité à manipuler des cellules, à utiliser des méthodes microscopiques et du traitement des images.
Rémunération
Gratification de stage mensuelle (selon la réglementation en vigueur) + remboursement partiel du titre de transport mensuel (environ 550-600€/mois).
Contact
Nicolas TAULIER, nicolas.taulier[at]sorbonne-universite.fr
Sonia KARABINA, sonia.karabina[at]sorbone-universite.fr
